mardi 15 décembre 2015

Villers-sur-mer (la suite)

Qui a dit que dans le nord de la France il pleuvait tout le temps? 
En ce deuxième et dernier jour du week-end, j'ai profité d'un temps clément pour m'aventurer plus à l'intérieur des terres, dans le but d'atteindre le point culminant de la ville.


J'ai ainsi déambulé une bonne partie de l'après-midi, découvrant au passage de très jolies bâtisses,


pour enfin, arriver au point panoramique!




samedi 12 décembre 2015

Villers-sur mer

Ah, la Normandie! Son cidre, sa crème fraîche et son camembert... et si on arrêtait avec les clichés?
Commençons plutôt par: ah, la Normandie! Ses brises marines, ses mouettes, ses marées et ses grandes étendues de sable! C'est déjà mieux non?



En ce beau mois de juillet, j'ai profité d'un petit week-end pour m'évader dans la petite ville de Villers-sur-mer, à 2h de train environ de Paris.




Au programme aujourd'hui, essentiellement des ballades en bords de mer, avec toutefois un élément à prendre en compte: les marées montantes et descendantes, qui pour une personne non avertie peuvent être très rapides et dangereuses. C'est pour cette raison que je me suis fait accompagner pendant ces promenades.

Quelques instants après le début de ma ballade, je découvre une belle formation géologique: les falaises des vaches noires.



Constituées de marnes, de calcaires et de craies, elles se sont formées durant l'époque du Jurassique et contiennent une quantité importante de fossiles. Ce site, classé par le Ministère de l'Environnement, est accessible uniquement à marée basse, à partir de Villers-sur-mer. 
La construction que vous pouvez voir en haut de la photo, est une ancienne discothèque, fermée depuis quelques années pour cause de sécurité. En effet, les falaises s'effondrent petit à petit à cause de l'érosion due au vent et aux marées.

Sur le retour, les chars à voiles étaient de sortie, profitant du vent pour exécuter des petites pointes de vitesse.



Un peu plus tard dans la journée, le vent s'est renforcé, pour le plus grand plaisir des kitesurfers.



L’anecdote du jour: le méridien de Greenwich passe par Villers-sur-mer.

jeudi 3 décembre 2015

Promenade dans Paris

Il y a quelques années, j'ai reçu un très beau jeu de 7 familles: Promenade dans Paris (jeu Sylvie de Soye). A l'époque, étant assez jeune, je me suis contentée d'admirer les très belles cartes et de répertorier les lieux que j'avais déjà pu visiter. Ça n'est que très récemment, lors de mon emménagement sur Paris, que j'ai eu l'idée de me balader à travers la capitale, en suivant les parcours décrit par ce jeu.


Famille 1: Le long des quais


Carte illustrant l'itinéraire emprunté et les lieux visités

Un beau ciel bleu, des températures plus que douces, un soleil éclatant... il ne m'en faut pas plus pour utiliser la marche comme moyen de transport.

Point de départ: le Sénat.



Descente vers l'église Saint-Sulpice, puis direction la rue de Babylone. Au carrefour de la rue du Vieux-Colombier et de la rue de Sèvres, je remarque un petit square perdu dans une petite ruelle piétonne, à l'abri des regards indiscrets: le square Roger-Stéphane.




Moment de quiétude dans un monde frénétique

Je reprends mon chemin rue de Babylone, jusqu'à l'avenue Breteuil, où un agriculteur (probablement?) installe un enclos sur une partie du gazon. Là, des moutons reconvertis en tondeuse à gazon vivante, resteront le temps nécessaire pour réaliser leur travail.


Le geste écologique urbain: faire tondre sa pelouse par des herbivores. Moins d'énergie fossile utilisée et moins de nuisance sonore.

Petit détour par les Invalides, avant de rejoindre le Champs de Mars.



Enfin, la voilà: la Tour Eiffel ! Elle a été conçue par l'ingénieur français Gustave Eiffel en 1887, à l'occasion de la célébration du centenaire de la Révolution française et de l'Exposition universelle de 1889, qui s'est tenue à Paris. Elle a été construite entièrement à partir de fer, en 2 ans, 2 mois et 2 jours. À l'époque, l'idée d'utiliser du fer pour une oeuvre architecturale avait de quoi désorienter plus d'une personne, et elle faillit être démontée une fois l'Exposition terminée.




Je continue ma route pour rejoindre Le Louvre. Comme il est presque 13h, je me rends dans une boulangerie dans le but de pouvoir pic-niquer le long des quais de Seine. C'est sur le 39 de l'avenue Rapp que mon choix se porte.



Première boulangerie se trouvant sur mon chemin, le choix paraît appétissant. Cependant, l'accueil et le comportement peu chaleureux des vendeuses ont coupé net mon élan. Je repars donc avec seulement deux petites quiches, réservant mon dessert pour une autre boutique.

Armée de mon déjeuner, je me dirige vers les quais de Seine pour manger et profiter du Soleil.




Ces berges du fleuve ont été aménagée, notamment pour permettre aux piétons, cyclistes et rollers de s'y promener tout au long de l'année. Pour la petite histoire, elles sont classées au Patrimoine Mondial de l'UNESCO depuis 1991 (Berges de Seine).




Bientôt le Louvre

Pour rejoindre l'un des plus grands musées du monde, je décide de passer par le jardin des Tuileries, où règne une atmosphère automnale (avec néanmoins des températures de fin d'été).





Enfin: Le Louvre ! Ancienne forteresse, puis demeure des rois et enfin musée, Le Louvre a connu de nombreuses transformations. Il est l'un des plus grands musées du monde, avec 225 salles. Si l'on restait 30 secondes devant chacune des œuvres d'art exposées, il faudrait 3 mois pour tout voir!




Je reprends mon escapade en direction de la Conciergerie, en passant devant des bouquinistes, puis en traversant la Seine par le pont Neuf.




Me voilà donc à La Conciergerie. Édifiée au XIII siècle, elle est tour à tour la demeure des rois, une prison d'État, puis le palais de justice, qui est sa fonction actuelle. Elle est inscrite sur la liste des monuments nationaux et classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO.



À ce stade, il ne me reste plus qu'une carte de la famille 1 à aller voir: la cathédrale Notre-Dame de Paris. Édifiée en 1163, sa construction a duré plus de deux siècles. Elle est classée monument historique depuis 1862, ainsi qu'au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1991. 



Pour la petite histoire, c'est sur le parvis de Notre-Dame que se trouve le point 0 kilométrique des routes de France.